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Neuroimaging Study Reveals Fatigue-Related Differences by Age and Gender – Neuroscience News

Résumé: L’âge et le sexe semblent affecter la relation entre l’état de fatigue et l’activation cérébrale.

Police de caractère: Fondation Kesler

Pour étudier la relation entre l’âge et la fatigue, des chercheurs de la Fondation Kessler ont mené une nouvelle étude utilisant la neuroimagerie et des données d’auto-évaluation.

Leurs conclusions ont été publiées en ligne le 9 mai 2022, à Aux frontières des neurosciences humaines.

Les auteurs sont Glenn Wylie, DPhil, Amanda Pra Sisto, Helen M. Genova, Ph.D., et John DeLuca, Ph.D., de la Fondation Kessler. Tous ont des nominations au sein du corps professoral de la Rutgers New Jersey School of Medicine. Le Dr Wylie est également chercheur au Center for the Study of War-Related Injuries and Illnesses du Department of Veterans Affairs du New Jersey Health System.

Leur étude est la première à rapporter les effets du sexe et de l’âge sur la fatigue “d’état” et de “trait”, et la première à rapporter des différences liées à la fatigue dans l’activation cérébrale tout au long de la vie et selon le sexe lors d’une tâche cognitivement éprouvante.

La mesure de fatigue « d’état » évalue l’expérience instantanée de fatigue d’un sujet au moment du test ; La mesure du “trait” de fatigue évalue la quantité de fatigue ressentie par un sujet sur une plus longue période, comme les quatre semaines précédentes.

Les chercheurs ont recueilli des données sur la fatigue des traits et la fatigue de l’état auprès de 43 hommes et femmes en bonne santé âgés de 20 à 63 ans. La fatigue d’état a été mesurée lors d’examens IRMf pendant que les participants exécutaient une tâche stimulante sur le plan cognitif.

Leur étude est la première à rapporter les effets du sexe et de l’âge sur la fatigue “d’état” et de “trait”, et la première à rapporter des différences liées à la fatigue dans l’activation cérébrale tout au long de la vie et selon le sexe lors d’une tâche cognitivement éprouvante. L’image est dans le domaine public

L’étude a été menée au Rocco Ortenzio Neuroimaging Center de la Fondation Kessler, un centre spécialisé dédié exclusivement à la recherche en réadaptation. Ils ont constaté que les personnes âgées signalaient moins de fatigue d’état.

Le Dr Wylie, directeur du Centre Ortenzio, a commenté : « Nos données de neuroimagerie montrent que le rôle des zones frontales moyennes du cerveau change avec l’âge. Les plus jeunes peuvent utiliser ces zones pour lutter contre la fatigue, mais ce n’est pas le cas des personnes âgées. De plus, ces résultats suggèrent que les femmes font preuve d’une plus grande résilience face à une tâche ardue.

“Cette étude est une première étape importante pour expliquer certaines des différences rapportées dans la littérature sur la fatigue, en montrant que les mesures d’état et de trait de fatigue mesurent différents aspects de la fatigue, et que l’âge et le sexe semblent affecter la relation entre l’état de fatigue fatigue et activation cérébrale », a conclu le Dr Wyle.

À propos de cette actualité sur la recherche sur la fatigue

Auteur: bureau de presse
Police de caractère: Fondation Kesler
Contact: Bureau de presse – Fondation Kessler
Image: L’image est dans le domaine public.

recherche originale : Libre accès.
« Fatigue à vie chez les hommes et les femmes : état par rapport aux traits » par Glenn R. Wylie et al. Aux frontières des neurosciences humaines

Voir également

Cela montre le contour d'une tête et un point d'interrogation.

résumé

La fatigue tout au long de la vie chez l’homme et la femme : état versus trait

Objectif: On pense généralement que la fatigue s’aggrave avec l’âge, mais la littérature est mitigée : certaines études montrent que les personnes âgées ressentent plus de fatigue, d’autres rapportent le contraire. Certaines incohérences dans la littérature peuvent être liées aux différences entre les sexes en matière de fatigue, tandis que d’autres peuvent être dues à des différences dans les instruments utilisés pour étudier la fatigue, puisque la corrélation entre les mesures de l’état (au moment) et du trait (pendant une période prolongée) de la fatigue s’est avérée faible. Le but de l’étude actuelle était d’examiner à la fois l’état et la fatigue des traits selon l’âge et le sexe à l’aide de données de neuroimagerie et d’auto-évaluation.

Méthodes : Nous avons étudié les effets de l’âge et du sexe chez 43 personnes en bonne santé sur la fatigue autodéclarée à l’aide de l’échelle d’impact de la fatigue modifiée (MFIS), une mesure de la fatigue caractéristique. Nous avons également effectué des IRMf sur ces personnes et collecté des mesures autodéclarées de la fatigue d’état à l’aide de l’échelle visuelle analogique de fatigue (EVA-F) lors d’une tâche ardue.

Résultats: Il n’y avait pas de corrélation entre l’âge et le score total MFIS (trait fatigue) (r = –0,029, p = 0,873), il n’y avait pas non plus d’effet du sexe [F(1,31) < 1]. Cependant, pour l'état de fatigue, l'augmentation de l'âge était associée à moins de fatigue. [F(1,35) = 9.19, p < 0.01, coefficient = –0.4]. Dans les données de neuroimagerie, l'âge interagissait avec l'EVA-F dans le gyrus frontal moyen. Chez les jeunes (20-32 ans), une activation plus élevée était associée à moins de fatigue, pour les personnes âgées de 33 à 48 ans, il n'y avait pas de relation, et pour les personnes plus âgées (55 ans et plus), une activation plus élevée était associée à une plus grande fatigue. Le genre a également interagi avec VAS-F dans plusieurs domaines, y compris les gyri frontal orbital, moyen et inférieur. Pour les femmes, plus d'activation était associée à moins de fatigue, tandis que pour les hommes, plus d'activation était associée à plus de fatigue.

Conclusion: Les personnes âgées ont signalé moins de fatigue pendant l’exécution des tâches (mesures d’état). Les données de neuroimagerie indiquent que le rôle des zones médio-frontales change avec l’âge : les jeunes peuvent utiliser ces zones pour lutter contre la fatigue, mais ce n’est pas le cas des personnes âgées. De plus, ces résultats peuvent suggérer une plus grande résilience chez les femmes que chez les hommes face à une tâche ardue.

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